Le conseil scientifique de l’OQAI (Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur)s’est chargé de sélectionner la liste des polluants à mesurer, à partir d’une hiérarchisation sanitaire.
La pollution de l’air intérieur est la combinaison de ce qui provient de l’extérieur et des sources intérieures liées aux matériaux de construction et d’ameublement et aux activités des occupants.
Parmi les substances polluantes, on distingue les composés organiques volatils (COV) dont les aldéhydes, notamment le formaldéhyde, que l’on retrouve dans les colles utilisées dans les panneaux de bois.
Les composés organiques semi-volatils, parmi lesquels les retardateurs de flamme bromés, les phtalates, qui sont des perturbateurs endocriniens et que l’on retrouve dans certains revêtements de sol, les peintures, les produits d’entretien. Ils font aujourd’hui l’objet d’une vraie prise en compte de la part des Français.
Les particules fines, dont les diamètres sont compris entre 2,5 et 10 micromètres, pénètrent profondément dans les poumons et sont causées par l’activité anthropique (industrie, trafic routier et chauffage au bois, notamment) et par des sources naturelles (feux de forêt, par exemple).
Le radon, un gaz radioactif naturel inodore présent dans les sous-sols granitiques et volcaniques, serait la deuxième cause de cancer du poumon en Europe, après le tabac. La mesure de l’activité volumique du radon a été réalisée à l’aide de kits radon mis à disposition par l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire).
Grâce à une étude portant sur 6 000 maisons, on s’est aperçu que les maisons rénovées affichaient des concentrations en radon supérieures à celles non rénovées. L’isolation sans prise en compte de la ventilation rend étanches les maisons et emprisonne le radon.
Merci à l’OQAI pour les résultats éloquents de cette recherche !
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